NOTES

 

Formule d’une chanson mise dans la bouche de Falstaff dans Henri IV (II, acte II, scène 4) : « videz le pot de chambre ».

Pour ce qui précède concernant Eschyle, cf. « Et non-seulement Eschyle a excellé dans la tragédie, mais il a excellé dans le drame satyrique même. Au dire des anciens, les drames satyriques d'Eschyle remportaient et sur ceux de Sophocle et sur ceux d'Euripide. Nous ne pouvons nous faire qu'une idée fort imparfaite de l'espèce de verve comique qu'un homme de la trempe d'Eschyle avait pu déployer dans ces ouvrages. Mais une chose dont nous pouvons juger encore aujourd'hui, c'est que sa muse ne croyait pas déroger, en quittant le ton grave et l'accent passionné, pour rire un instant avec les satyres et égayer le bon Bacchus. Je n'en veux d'autre preuve que ce fragment des Argiens, où l'on voit déjà comme un avant-goût des grotesques inventions des Eupolis et des Aristophane: "C'est lui qui se servit contre moi d'une arme ridicule. Il me lance un fétide pot de nuit, et il m'atteint. Au choc, le vase se brise en éclats sur ma tète, exhalant une odeur qui n'était pas celle des vases à parfums. " » (A. Pierron, Notice sur Eschyle, ouvrage cité, p. XL.)